Dead Man Walking. C'est un film qui m'a touché avec Suzanne Sarandon et Sean Penn. Les derniers instants vécus par un condamné à mort, un sombre criminel incarné par Sean Penn, mais qui à l'approche de la mort redevient sensible à l'amour, les autres, la vie. 

J'ai eu la même sensation en lisant la lettre de Marie Antoinette, gravée dans le marbre au centre de LA CHAPELLE EXPIATOIRE, Paris Haussmann. Je suis entré dans cette CHAPELLE un peu par hasard après tant d'années à passer devant, sans me retourner. Il faut dire que je ne voyais qu'un petit jardin et une coupole. Je pensais qu'il y avait juste un tombeau, celui du roi et comme je ne suis pas taphophile (fan de cimètiere), ...

La lettre est touchante. 

"C'EST à vous, ma sœur que j'écris pour la dernière fois; (...)Je viens d'être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, (...) Comme lui innocente, J'espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers momens (...) Je suis calme comme on l'est quand la conscience ne reproche rien. J'ai un profond regret d'abandonner mespauvres enfans vous savez que je n'existais que pour eux ...

J'écris ma dernière lettre

Imaginez d'avoir à écrire une dernière lettre à des êtres chers. On va à l'essentiel, comme les éphémères dans le ciel. On ne retient que le jus de la vie. Fallait-il tuer Marie Antoinette ? En avait-on besoin ? On a condamné à mort, une mère de famille, de bonne famille certes, mais est-ce un crime ? Est-ce un choix ? Une mère quand même. 

Et condamnée par qui ? Par des personnes qui se sont octroyés le droit de dire qui doit vivre ou non. Mais qui leur a donné ce droit ? Orgueil suprême de se prendre pour Dieu. Orgueil qui les a peut-être condamné, car la plupart ont été eux mêmes emprisonnés et condamnés par d'autres orgueilleux, etc. 

"Méfions nous toujours des orgueilleux surtout quand ils ont du pouvoir."