Un soir de théâtre.
Je sortais du Studio Hébertot, dans le 17e. J’étais allé voir "Relationshit", une pièce sur les non-dits, l’hypocrisie, le "faire semblant" dans le monde de l’entreprise.
J’adore ces situations où les masques tombent. Vous réunissez des amis, qui se côtoient, qui s’aiment… ou font semblant. Puis survient un élément déclencheur : les langues se délient, les vérités éclatent. L’hypocrisie se retire comme un drap et montre les corps nus. Et ce n’est pas beau à voir.
Ça m’a rappelé "Le Jeu" (avec Stéphane De Groodt) ou "Le Prénom" (avec Patrick Bruel), ce genre de huis clos.
Ou en étais-je ?
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Ca y est le Studio Heberthot. Non. Même pas. Voilà, je sortais du spectacle pour rentrer à la maison, et comme cet endroit n'est pas très loin de chez moi, je suis rentrée à pied, au lieu de prendre le métro station Rome. Je suis passée par la rue des Dames, que j'adore, puis j'ai remonté la rue de Levis.
Quelle promenade de nuit, tout est beau !
Il y avait à l'angle ce restaurant-bistrot qui a attiré mon attention. J'ai "Peep-In". J'aime bien le dire. "To Peep In", "jeter un oeil en français". Il y avait une ambiance. Au fond étaient suspendus dans des frigos visibles depuis une vitre transparente d'un côté les pièces du boucher, et de l'autre du poisson. Des gros poissons qui pendent.
Ca sentait la bonne cuisine, des produits de terroir. Du savoir-faire. Un Chef, forcément.
Le lendemain midi, j’y suis retournée. On a sympathisé avec le responsable. Je ne m’étais pas trompé : ici, c’est du sérieux. Du gourmet. Le genre de table qui vous redonne envie de dire : Vive la France et son terroir.
Je ne me souviens plus des noms des plats, j’ai préféré les prendre en photo, ils sont beaux.
Mais il y a un détail que j’ai envie de partager : l’addition apportée dans un livre d’un auteur français (dont j’ai oublié le titre… mais bon, j’avais un peu bu. Pardon.).
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